Vue du projet pour le couloir Montparnasse

Ce couloir interpelle et appelle à la conception d’un environnement sonore. Cette création est l’opportunité de créer un lieu dont on garderait un certains souvenirs, une ambiance, sans pour autant forcer l’écoute.
La disposition actuelle des tapis roulant avec les séparations invite à un travail de proximité par rapport à l’auditeur, qui marche ou se laisse porter.

Cette intervention prendrait en compte les différents rythmes humains et mécaniques et proposerait une expérience sensible du lieu.

A la longueur de ce couloir, il est proposé d’amener des zones de densité aérienne, comme des textures transparentes que l’on traverse et qui évoluent en fonction de la journée et de la fréquentation.

Cette texture nous donnerait à nous imaginer traversant de hautes herbes, emplies de sonorités précises, sortes de chants d’insectes, formant une nappe sonore dense et légère à la fois : l’idée d’une prairie.

L’intention de la création sonore est d’ouvrir le spectre dans les aigus en créant un champ sonore semblable aux champs d’insectes dans une prairie dont les grandes herbes sont balayées par une brise légère.

Plusieurs versions seront crées pour différencier les périodes de la journée :
– Matinée,
– Journée,
– Soirée,
– Nuitée.

L’intervention sonore n’augmente pas le niveau sonore LAeq et garde la région des fréquences de la voix dégagée. Elle n’interfère pas avec la communication et les divers messages de public adress. Son caractère non musical n’interfère pas non plus avec les éventuelles prestations des musiciens.

Cette intervention sonore constitue un fin mixage entre les sons apportés et l’ambiance sonore existante.

Ci-dessous une vue du spectrogramme de l’intervention sonore :