Afin de valider le DEA Ambiance Architecturale et Urbaine que j’ai passé au CRESSON à Grenoble, je devais écrire un mémoire d’étude sur un sujet de mon choix. L’étude devait comporter une partie « terrain ». J’ai naturellement choisi d’étudier un endroit où je passais tous les matins en vélo pour aller travailler et où je m’arrêtais déjà pour observer.
RÉSUMÉ : Cette étude se place dans le champ des rapports du fleuve, de la ville et de l’homme considérés au travers de la problématique des ambiances architecturales et urbaines. Elle tente de considérer la participation sonore du fleuve Rhône à l’ambiance sonore des bas-ports de Lyon.
Ce travail exploratoire s’inscrit dans un contexte particulier : le chantier de requalification urbanistique des bas-ports longeant le fleuve et la période de crue de printemps du fleuve.
Le parti pris sonore a ceci d’intéressant en ce qui concerne le fleuve en ville : comparativement, il peut ne pas sembler évident que le fleuve offre une dimension sonore et la considérer attise une curiosité nouvelle vis-à-vis du fleuve, véritable exercice des sens et de l’imaginaire.
Cette approche plus ou moins originale permet peut-être de dégager des images inédites du rapport du fleuve de la ville et de l’homme, comme celle d’un effet de gommage entre la ville et le fleuve. La possibilité de la création d’une écoute particulière par le jeu de différents facteurs d’ambiance est étudiée par l’élaboration des notions de dispositif d’écoute et de dispositions sonores.
La voix du fleuve Rhône <– cliquer pour ouvrir le mémoire en PDF dans une nouvelle fenêtre