Sur la toiture en haut, isolés des sons du bas par une épaisseur de 6mètres de béton.
La ville, lointaine et de laquelle ne montent pas les sons du niveau du sol, dont les sons parviennent au long des travées depuis les bords du toit.
Et les sons du ciel ouverts et de l’air entre les travées.
En bas, isolé des sons du haut par la dalle :
L’eau immobile des bassins
quelques gouttes du plafond
grande résonance dans l’architecture de sons très minces
(si l’on ne prend pas en compte l’activité culturelle et touristique du lieu)
Inventaire de deux ambiances sonores,
sur une même emprise au sol, différence de hauteur, séparées par une dalle,
Différents sons, l’air – l’eau
Différents espaces de résonance ouvert – fermé
Le même bruit de fond de la ville
À deux hauteurs différentes
Un document d’archive sonore.
Un objet sonore qui travaille sur cette typologie de l’espace ?
Saisir un espace, une acoustique liée au béton épais
Qui forme miroir aux sons. Et puis l’eau, solide qui répond au béton,
L’eau est béton dans ce lieu.
Mais en même temps plus profonde, d’où peut venir quelque chose, un bruit.
Une qualité de silence, essayer de la saisir, comme on saisit une ambiance lumineuse. Il y faut du temps et aussi quelques révélateurs d’espace. Des gouttes d’eau, de l’air, l’eau en puissance, des murs, limites d’espace en réfléchissant sans fin le son.
Et puis s’intéresser à l’extérieur, percer les murs, les rendre minces. Savoir ce qui filtre ou pas de l’extérieur vers l’intérieur et l’inverse. Ce lieu sonne-t-il en dehors ? Le dessus devient quelque chose d’intéressant, une suspension au-dessus d’un espace sonnant. Mais séparé d’une épaisseur consistante de béton.
Je remercie François Sagnes qui m’a invité à partager ce moment privilégié.